Où donc est passé Jules ?
Sans doute parti de crainte d’être victime d’une adoption forcée. Mais comment a-t-il pu prendre connaissance de l’annonce que j’avais placée à son sujet sur ce site ?
Le temps de ce constat et de cette question, m’apparaît la queue du chapeau de Davy Crockett, » King of the wild frontier ».
Mario, mon bien sympathique ramoneur, de passage pour ma cheminée bien sûr, me dit qu’il est surpris que Jules soit un animal de jour, ceux dans son coin de Warwick font leurs mauvais coups la nuit.
Je lui ai expliqué qu’il a toujours sa tête de chenapan, mais qu’il s’est assagi, que les nuits blanches, en bande, à faire damner les humains ne font qu’un temps, qu’elles raccourcissent l’espérance de vie ratonne et qu’il est franchement plus sage d’avoir une vie bien rangée si on veut pouvoir un jour, grand-père, raconter des histoires à faire rêver les petits-ratons, les ratons de ses enfants.
Mais mon ramoneur semble être reparti, avec son gréement, sceptique me semble bien.