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Articles de la catégorie ‘Littérature, lecture’

Le cher Merle d’Amérique chanté par Thoreau

Extrait d’un moment en avril dans son journal.

Les oiseaux chantent sous la pluie près du petit étang devant la maison ; la mésange curieuse qui a volé sur les aulnes pour nous reconnaître, les merles, le passereau, nous parlent des fleurs qui vont éclore. Lire la suite

En leur temps, les poètes québécois étaient tout à fait frères de certains poètes français

Je pense à Louis Mercier (1870-1951), par exemple, et à Henri Ghéon (1875-1944).

De Louis Mercier, le recueil Voix de la terre et du temps, publié en 1903, propose souvent des lignes s’apparentant à celles de certains de nos poètes. Voyez ce court poème : Lire la suite

S’adressant à son amour, le poète breton Guillevic (1907-1997) joue avec la langue française

Sur le thème de « Suppose ».

Suppose

Que la lune apparaisse

Quand nous ne voulons pas

Et que je te demande

De tout accepter d’elle

Pour qu’elle aille sa route

Et nous laisse à nous-mêmes Lire la suite

Nouveaux aphorismes d’Antonio Porchia (1885 ou 1886-1968)

Le personnage n’est guère connu. Né en Italie, il commence à travailler à l’âge de 14 ans, nous dit sa page Wikipédia. En 1911, deux ans après le décès de son père, la famille déménage en Argentine. Lire la suite

Les bibliothèques publiques au Québec au début du 20e siècle, une vraie misère

À peu près partout, elles sont inexistantes. Lire la suite

Retrouvons-nous en Hongrie, humble pays à la grande civilisation, en particulier aux écrivains remarquables

Gyula Krûdy (1878-1933) est l’un de ceux-là. L’historien de la littérature hongroise, György Tverdota, qui enseigne à l’université de Miskolc, une ville très ancienne, à l’occupation humaine depuis 70 000 ans, affirme qu’au tournant du 20e siècle, alors que les écrivains hongrois ont le devoir de traiter de problèmes nationaux ou sociaux, « de situer explicitement leurs personnages dans une situation sociale, de souligner leur rôle dans la cité », Krûdy, lui, fait route à part. Lire la suite

Les mots échappés de Kazantzaki

Un de mes livres de sagesse que j’aime le plus est celui de Nikos Kazantzaki, Ascèse Salvatores Dei. On dirait bien que c’est la grotte où se cache enfin la sagesse, tant ce livre est riche. Déjà, le 20 mai 2016, nous y avions fait écho. Pourquoi ne pas y revenir !

Redresse-toi mon âme, si tu le peux. Dresse-toi un instant au-dessus des flots fracassants et embrasse la mer d’un coup d’œil puissant. Contrôle-toi afin de ne pas sombrer dans la déraison, et d’un coup replonge-toi et continue la lutte. Lire la suite

Un ouvrage fort surprenant

Mon cher ami Luc m’a fait cadeau d’un ouvrage étonnant, de l’écrivain américain Paul Auster. Non pas un roman, plutôt un livre comme il s’en voit peu. L’idée d’un National Story Project est venue de son épouse Siri Hustvedt. Lire la suite

Voilà ce cher Albert Lozeau (1878-1924) à nouveau dans le journal

Albert Lozeau, le 29 juillet 1905

 

Je le répète, je l’aime beaucoup. Il n’y a bien une vingtaine de billets sur ce site où apparaît un de ses textes ou il est mentionné. C’est lui qui a imaginé cette belle formule : Le calme d’une ville est fait de bruit calmé.

Le voici ici sur le thème de l’attente. Lire la suite

« La nuit de la Saint-Jean »

Que d’images magnifiques liées à la vie de la Nature !

 

Le vent envoûté cesse.

Le soleil du soir gorge la forêt. Lire la suite