Des nouvelles d’Anne-Marie
Elle m’écrit :
Bonsoir M Jean,
Aujourd’hui, c’était maussade, alors Heinz a commencé un casse-tête de 1000 morceaux.
Hier, nos skis ont glissé super bien… Je vous invite à nous suivre dans notre bois, car c‘est vraiment joli le sentier qu’il a fait.
La première photo est l’entrée. La deuxième, c’est Hansel et Gretel Weg [la forêt où leurs pauvres parents ont cherché à les perdre].
Tschüss
Tout de suite, dites à votre cher Heinz, que je suis grand amateur de casse-têtes. J’en ai tant fait, et j’en ai toujours dans leur boîte à la campagne comme à Québec. J’ai déjà écrit un texte sur le travail de casse-têtier, expliquant sa démarche et ce qui se passe dans le cerveau de celle ou celui qui prend plaisir à faire des casse-têtes. Et, selon l’image à reconstruire, nous changeons à l’occasion notre approche. Parfois, on cherche d’abord à former le cadre, les limites; d’autres fois, on démarre en reconstituant un endroit qui nous semble plus facile pour se donner un erre d’aller. J’aime beaucoup les casse-têtes. Ça m’est toujours apparu comme une bien agréable détente. Mes enfants, en leur temps, ont aimé les casse-têtes.
Vois faites plaisir quand Vous nous ramenez soudain à l’histoire d’Hansel et Gretel. Je ne connaissais pas le mot «weg», sans doute est-ce allemand.
Et, dites donc, vous êtes allée voir les trois copains. Ils sont adorables et toujours nous regardent avec intelligence. Ils nous mènent dans un monde plus simple. Et souvent Tom, à gauche, est le plus empressé.
Merci, chère Anne-Marie; vos images reposent.