Skip to content

Des phrases soudain étonnantes

noir

Dépouillant la presse québécoise d’hier, il arrive qu’on sursaute devant des phrases échappées, qui obligent à l’arrêt.

Des phrases pour ce qu’elles sont. Sans même chercher à s’enfarger dans le contexte où elles furent écrites.

Celle-ci, par exemple, extraite de l’hebdo Le Bulletin (Montréal) du 15 août 1907 :

Plus il fait noir, plus on voit la nuit.

 

Ou cette autre du journal trifluvien Le Bien public, du 3 août 1909 :

Sous la peau de tout homme, plusieurs bêtes sont à l’ombre.

No comments yet

Publier un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Vous pouvez utiliser des balises HTML de base dans votre commentaire.

S'abonner aux commentaires via RSS