«Mais voilà que Darwin est venu»
Au Québec, de 1880 à 1910, on n’évoque jamais le nom de Charles Darwin, du moins dans tous ces journaux que j’ai dépouillés depuis 2004. On baigne dans l’âge d’or du créationnisme le long du Saint-Laurent, et il serait absolument blasphématoire de célébrer le travail de Darwin. Les horizons sont fermés. Une seule fois, en 1882, La Patrie, je crois, évoque en dix mots son décès et sa mise en terre, se gardant bien d’allonger le propos. Lire la suite