Des bêtes heureuses
J’avais promis, après la destruction de ma grange, d’observer comment vieillit un lieu effondré. Une façon, bien sûr, d’alléger mon deuil. Rappelez-vous.
Aujourd’hui, je constate que des gens du coin s’y font. Ça semble même pour eux un tout nouveau lieu de vie. La Mésange à tête noire, en pleine exploration, volète ça et là. Et quatre Écureuils roux se poursuivent follement dans les décombres. Qui eût dit ?
2 commentaires
Publier un commentaire
En tout cas, à leur voir la binette, vos petits pensionnaires on l’air de se plaire dans leur nouvel habitat. Vous y verrez peut-être même des naissances inattendues!
Courage! la vie m’étonne toujours…
La vie est forte, puissante, en effet. À les voir, on les dirait tellement heureux. Et ça réjouit le cœur, chère silvana.