Nous versons, nous versons dans l’autre moitié de l’année
Dylan, il me semble, chantait « car le monde et les temps changent ». Et c’est bien ce qui se passe.
Quinze quiscales bronzés sont entrés. Souvent, d’ailleurs, ils rentrent par temps de pluie et de brume. Les carouges à épaulettes et les étourneaux sansonnets se joignent vite à eux. Et, ensemble, ils débutent les concerts d’oiseaux noirs. Les neuf corneilles glissent leurs cris dans ces concerts. Les chardonnerets jaunes, eux, au nombre de 33, ne cessent de pépier.
Les quiscales ne sont sans doute que de passage. Autrefois, ils demeuraient à cause de la présence de ma grange. Il semble qu’ils aiment les granges.
Je surveille maintenant l’arrivée des premiers bruants, probablement les chanteurs en premier.
Tout va ici, pas de surprise.
Dans la maison, je compte cinq coccinelles sorties de leur torpeur et cinq dermestes du lard.
La vie reprend de diverses manières.
Vous trouverez les dates d’arrivée du quiscale bronzé en cliquant sur ce billet.