Un minuscule papillon blanc passe le bout de sa trompe sur la galerie arrière, là où sont tombées des gouttes d’eau sucrée d’un abreuvoir à colibri
Selon le guide d’identification de Louis Handfield, Les papillons du Québec (Broquet, 2011, p. 251), il s’agit de l’Eugonobapta nivosaria, occasionnel dans la région des Bois-Francs. Il se tient dans les érablières, les lieux humides, les boisés de conifères, les abords de tourbières, les boisées et forêts en général.
Et Handfield ajoute cette note : « Nocturne ; vient à la lumière », signifiant sans doute par là que c’est un papillon de nuit, mais qui sait vivre aussi le jour. Des papillons vivent ainsi des vies semblables, comme la Cténuche de Virginie.
Selon internet, il, connaît deux générations par année. Et, au Canada, on le retrouve du Manitoba jusqu’au Nouveau-Brunswick.
Après l’avoir aperçu sur la galerie, je le retrouve plus tard en train de butiner dans une marguerite.
Très joli. Je crois que par « vient à la lumière », le guide entend que ce papillon est attiré par les sources lumineuses.
Merci, chère Anne, merci beaucoup.
Vous êtes fort attentive ! C’est sans doute ce que Vous dites au sujet de « Vient à la lumière ».