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La grande beauté de la Cténuche de Virginie

Il y a plusieurs années, elle était fréquente, mes enfants aimaient l’apercevoir, mais elle est devenue bien rare. Mon lieu très feuillu n’est plus « ouvert » comme à l’origine. Et les quelques mélèzes dont elle raffolait sont disparus, écorcés par les porcs-épics.

On l’appelle aussi Ctenucha virginica et, en américain, Virginian ctenucha.

Dans son livre Les papillons du Québec (Broquet, 2011, p. 361), Louis Handfield décrit ainsi son habitat : « Général en lieux ouverts, champs, lieux fleuris, tourbières, etc. »

Et l’entomologiste l’aime beaucoup. Dans sa note, il y va de ces mots :

Vient à la lumière. Vole aussi le jour ; visite les fleurs de Solidago et de Cirsium en plein jour, ce sont surtout des femelles qui sont récoltées de jour. […] Que d’émerveillement devant la beauté de ce papillon, devant le miroitement du bleu de l’abdomen et devant cette superbe tête orangée ; vraiment, un insecte que l’on ne cesse de regarder et d’admirer. Grâce dans les lignes, beauté et sobriété dans les couleurs, harmonie de l’ensemble.

Je ne l’ai jamais aperçue après la fin de juillet. Cette photographie permettant de la voir dans l’herbe à dinde, l’Achillée millefeuille, date du 23 juillet de cette année.

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