Savez-vous que vous avez sans doute dans votre capital génétique une portion de Néandertal ?
Cela est maintenant attesté. Et, par bonheur, cette découverte a permis d’annoblir davantage à nos yeux Néandertal, jugé précédemment rustre, mal dégrossi, n’ayant rien à voir avec notre « noblesse », celle du Sapiens.
Mon fils a 4% de capital génétique de Néandertal, et j’en ai 1, 6%.
Dans la cahier Science et médecine du quotidien français Le Monde, édition du 14 juin 2017, on trouve cette information :
Entre 1% et 6% de l’ADN des populations non africaines actuelles proviennent du croisement entre humains archaïques comme les néandertaliens et les dénisoviens, et des représentants de notre espèce après sa sortie d’Afrique.
Une équipe franco-américaine vient de montrer que les variations génétiques produites par cet héritage archaïque sont proportionnellement moins marquées dans nos gènes impliqués dans la différenciation cellulaire à l’origine des spermatozoïdes et des ovaires.
Les chercheurs font l’hypothèse que les premiers métis avaient probablement des problèmes de fertilité, en raison d’incompatibilités génétiques, qui ont été « purgées » de notre patrimoine génétique par la sélection naturelle.
Pour appuyer son propos, le journal Le Monde donne la référence suivante : Jégou et al « Molecular Biology and Evolution », du 21 avril 2017.
Ce portrait de Néandertal, aux yeux vert sous-bois, signé John Gurche, est attaché à l’entrevue du directeur Michel Philippe du Musée de la préhistoire du Grand Pressigny « On a tous des gênes de Néandertal en nous », sur le site de La Nouvelle République.
P. S. Et c’est bien, personne d’entre nous est de race pure, nous sommes tous des métis, des bâtards, des chiens pas de médaille.