Pour protéger de la chaleur les chevaux de nos villes
Pourquoi ne pas établir des douches publiques pour les chevaux dans les rues publiques ? Assurément l’intérêt que nous portons à cette bête devrait nous engager à établir des bains de cette sorte.
Nous avons des abreuvoirs pour les chevaux, pourquoi ne pas avoir de douches publiques, que l’on pourrait aisément construire à chaque angle de dix blocs à un prix minime.
Deux tuyaux alimentés par l’aqueduc suffiraient à cette amélioration.
Le conducteur des chevaux serait autorisé à cette fin d’utiliser les bornes fontaines. À New-York, ce système rafraîchissant pour les animaux est en usage, grâce à l’initiative de la société de protection pour les animaux. La valeur des chevaux soustraits de cette façon à la mort compense davantage pour le coût des dépenses encourues pour protéger les chevaux contre la chaleur.
La Patrie (Montréal), 20 juillet 1901.