La débâcle enfin venue, la navigation reprend
À Québec, Le Canadien raconte.
Malgré les quantités énormes de glace que roule le fleuve à certaines heures de la journée, suivant le mouvement de la marée, le port commence à prendre une certaine animation.
Partout sur les quais, des ouvriers travaillent à tout mettre en ordre.
De temps à autre, on voit poindre au bout de l’Île [l’île d’Orléans] une voile dont le soleil fait resplendir la blancheur; c’est une goélette qui apporte des paroisses d’en bas du bois ou des denrées.
Les bateaux à vapeur reviennent aussi et commencent à sillonner le port en tous sens.
Enfin on travaille à faire disparaître la glace dont est rempli le bassin du havre, afin de continuer les travaux.
Tout cela stimule et donne de la vie à la ville.
Dans le journal du 27 avril 1883.