Aujourd’hui, sur le babillard
Toujours novembre, même en décembre. Le temps noir. Cependant, une mer de Sizerins flammés ou à tête rouge. Au sol, aux mangeoires et au sommet des arbres. Sûrement plus d’une centaine. Je n’arrive plus à les compter. Manifestement, le mot s’est passé dans les hauteurs, à l’effet qu’il n’y a pas meilleur endroit en ce moment pour vivre sa vie que dans l’Arche.
Et puis j’aime tant ce bourgeon, déjà vie prochaine, qui salue cette vieille feuille morte s’accrochant tellement à l’espérance. La Vie est si belle dans ces manifestations diverses !
Toujours les ponts se jettent. Sans même notre présence. Hors de nous. Ce milieu était fait pour cette Vie.
Et la neige qui vient. Mais sera-t-elle l’«hivernante», celle qui arrive à demeure ? Le temps est doux. Zéro.
L’Arche poursuit ainsi son voyage. Et la chatte se peigne. Toujours.
Il y a tant de fidélité dans toutes ces histoires !
» Et la chatte se peigne « . Quelle poésie !
J’aurais voulu inventer ce vers.
Ode
Chère Ode, merci beaucoup, mais ce n’est pas de moi. Ça vient de mon grand oncle Emery qui terminait toujours les lettres qu’il m’écrivait ainsi. J’en parle ici : https://jeanprovencher.com/2011/08/12/cest-ainsi-que-la-chatte-se-peigne/