De bons patins sont essentiels !
En 1900, dans la presse québécoise, il est étonnant de constater qu’on parle davantage du patin que de la raquette comme sport d’hiver. J’aurais vraiment cru que la raquette était l’activité favorite. Mais cette dernière semble avoir conservé surtout son caractère utilitaire plutôt que sportive.
Cela dit, ne négligez pas la qualité de vos patins. À Trois-Rivières, pour prendre plaisir à vous ébattre au patinoir Laviolette [sic], soyez bien chaussé. Un commerçant s’annonce dans Le Trifluvien du mardi 15 décembre 1903.
N’allez pas à ce lieu d’amusement sans être chaussé d’une façon confortable. Une personne mal chaussée patine mal et fait culbute sur culbute ou du moins manque de grâce et d’élégance dans ses évolutions.
Alors, que faire ? La chose est bien simple ! On se rend chez M. Arthur Guilbert, le marchand populaire de chaussures de la rue Notre-Dame, Trois-Rivières, et on y trouve le meilleur choix de la ville en fait de chaussures pour la saison du patin. Quant aux prix, tout le monde sait qu’ils sont toujours les plus bas.
La raquette, lorsqu’activité sociale, réunit un groupe de raquetteurs, réunis souvent en «club». Les membres partent pour une longue randonnée dans les champs à la campagne, terminée par un fricot et, à l’occasion, un «p’tit coup». Pour le patinage, il suffit de gagner, seul ou avec son amoureuse, son amoureux, l’étang, la rivière ou le patinoir (sic), souvent tout près. Les activités diffèrent. Pour plus d’intimité, vive le patinage… à moins que ce soit l’une des mascarades d’après les Fêtes.
Merci à mon ami Guy Labbé, de Brocante Trouvailles & Trésors, pour le prêt de ces patins.
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