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L’astronaute David Saint-Jacques prend la parole

Après six mois dans l’espace, le médecin et astronaute québécois David Saint-Jacques ne fut guère bavard depuis son retour le 24 juin.

Voilà que mardi, le 14 janvier 2020, il donne une entrevue à l’émission de télé 24-60. Le journaliste Karim Ouadia en livre des extraits sur le site internet de la Société Radio-Canada.

La Terre est fragile et il faut la sauver. « On n’a pas le choix », affirme l’astronaute canadien David Saint-Jacques, qui a passé six mois dans l’espace à bord de la Station spatiale internationale.

C’est un homme aux yeux brillants comme ceux d’un enfant qui a plaidé mardi la cause de la Terre dans le studio de 24•60.

L’astronaute, toujours ému par les images qu’il a vues depuis le hublot de son vaisseau spatial, parle d’une planète belle et tellement fragile.

Ça [la Terre] flotte au milieu de la mort, le vide glacial rempli de radiations. La Lune est une grosse roche, le Soleil est une boule de feu, toutes les autres planètes ne sont pas vraiment hospitalières. Et il y a la Terre, une oasis impossible. C’est notre vaisseau spatial. On est tous astronautes, explique-t-il.

On vit sur une boule de magma avec une petite croûte dure, l’eau des océans est comme une couche de vernis sur la terre. L’atmosphère est comme une petite brume qui est collée par la gravité et ça nous garde en vie dans le cosmos.

Pour l’astronaute, les relations conflictuelles entre les pays et les guerres ne valent rien devant l’immensité de l’univers et la nécessité de veiller sur la planète. Les conflits des humains se dissipent dans l’espace.

Dans l’espace, on devient frères et sœurs, soutient l’astronaute, qui a travaillé avec des collègues de divers pays.

On est tellement proches l’un de l’autre […] La politique est là, elle existe, elle est vraie […], mais entre nous, c’est comme si on parlait de chicanes entre nos parents.

Saint-Jacques raconte que les astronautes vivent ensemble dans un espace réduit, entretenant une relation basée sur la confiance mutuelle complète et absolue.

C’est aussi une source de fierté professionnelle d’être une démonstration vivante quotidienne qu’on est capable de travailler ensemble, insiste-t-il.

 

La photographie officielle de l’astronaute fut prise par Robert Markowitz, de la NASA, et apparaît sur la page Wikipédia consacrée à David Saint-Jacques.

P.S., L’ami Jacques me disait que David Saint-Jacques habitait sur le rue Crémazie Ouest, dans le quartier Montcalm, à Québec, lors de ses études en médecine à l’université Laval.

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