Quand le Tarin des pins pousse à la réflexion
Le Tarin des pins (Carduelis pinus, Pine Siskin), cet oiseau qui a tant voyagé, dans des lieux et en des temps si différents, a vécu une longue histoire qu’il a assurément réussi à mémoriser.
Chemin faisant, il en est venu à développer une grande assurance, jusqu’au point d’être « remarquablement familier » avec nous, humains.
Cela dit, cet oiseau a son cerveau propre semblable à ceux de son espèce, comme nous-mêmes avons le nôtre, différent bien sûr.
Mammifères, oiseaux, insectes, et la recherche en est même en ce moment aux plantes et aux arbres, ont leur cerveau propre.
Le cerveau mène donc à une compréhension du monde originale pour chaque individu de chaque espèce.
Mais dans le calme, la lente observation, le silence et la douceur, nous pouvons, humains, arriver à la rencontre, jusqu’à un certain point, de cerveaux différents.
Rencontre qui ne mène pas à la domestication de l’autre espèce.
Rencontres de confiances simplement. Où il est possible de s’avancer l’un vers l’autre davantage qu’habituellement.
L’événement est possible avec le tarin.