Ces cartes postales, devenues soudain très bavardes, plus d’un siècle après
Secrets relatifs proposés maintenant aux habitants de la Terre.
Henriette, de Montréal écrit à Maurice Laperrière, de Pierreville, Yamaska, le 3 août 1906, évoquant par cette image une « idylle du jeune âge ». Deux angelots dans la campagne qui se donnent de gais rendez-vous.
Monsieur,
Je m’empresse toujours de répondre à vos jolies postales [sic] qui me font plaisir. Je crois que c’est trop supposer oser croire que je suis sans défaut. Peut-être si vous étiez ici vous me diriez gourmande, car je viens justement d’aller acheter des pommes. Ce serait à souhaiter. Peut-être jugez-vous les autres d’après vous-même.
Amitiés de Henriette
Comme les sentiments amicaux s’éveillent […..] n’est-ce pas ?