L’Isia Isabella est partout
Par les temps qui courent, je la croise partout, même sur le site de mon ancienne grange.
Dans son guide d’identification Les Papillons du Québec, Louis Handfield la dit commune dans ma région et sa limite septentrionale serait la ville de Schefferville. Elle aime surtout les «milieux ouverts, perturbés, cultivés, près des habitations ou boisés ouverts». Elle mange de tout : de l’aster, du tournesol, du bouleau à papier, de l’orme, et encore, et encore.
Et Handfield de rajouter cette phrase : Vient à la lumière. La chenille est fort connue (poilue, centre brun, deux bouts noirs). Quel enfant n’a pas apporté à la maison quelques-unes de ces jolies chenilles ?
Il est très intéressant de noter qu’une étude récente affirme que des chenilles consomment des plantes riches en alcaloïdes pour tuer les parasites qui les infecteraient. Ainsi arriveraient-elles à se guérir. Isia Isabella, en particulier, s’en remettrait aux Sénéçons, de la grande famille des asters.
Chez moi aussi les moustaches se promènent en grand nombre (gatineau).
Que Vous me faites plaisir avec cette appellation de «moustache», chère Madame Caroline ! Jamais je n’y aurais pensé.
Des proches ont pris soin d’une de ces belles « moustachues » qui s’est manifestée à Béarn, le 6 décembre 2015..!
Depuis, nous espérons qu’elle aura eu le temps de se filer un cocon bien douillet pour l’hiver…
Ô faut nous tenir au courant, cher Mario. J’aime beaucoup ces Isia Isabella, aussi dites «moustaches».
La semaine dernière, je marchais sur mon terrain. Revenant à la maison, j’en trouve une, toute petite, sur ma botte, sans vie, qui n’avait sans doute pas eu le temps de trouver un abri pour l’hiver, ou peut-être née trop tard pour la saison avancée…
Il faut nous tenir au courant, et si possible avec une image, cher Mario. Ce serait vraiment super !
La semaine dernière, je n’ai pas eu le privilège de voir ladite « moustache »… Cela dit, vos clichés sont excellents… et on la reconnait bien !!!
À l’époque, une des deux chenilles préférées de mes enfants. Pour eux, le bonheur était de la voir se rouler en boule dans le creux de la main pour se défendre.