L’intelligence de la corneille, le grand bonheur d’une enfant
La jeune Gabi a huit ans. Elle habite une banlieue de Seattle, tout à fait semblable à toutes les banlieues américaines. À l’âge de quatre ans, descendant de l’automobile ou se rendant à l’arrêt de bus, elle avait la manie d’échapper des morceaux de nourriture.
Bientôt, les corneilles des alentours l’ont à l’œil, sachant qu’à la suivre elles auraient à se nourrir. Et Gabi se rend compte rapidement des attroupements dont elle est responsable et entreprend de nourrir sciemment les corneilles dans sa cour.
Il n’en fallait pas plus pour qu’en échange, celles-ci lui apportent des cadeaux de toutes sortes, trouvés aux alentours. De menus objets, bien sûr, qu’elles peuvent porter dans leur bec.
Voyez aujourd’hui la collection de Gabi, dont elle est si fière qu’elle défend aux visiteurs d’y toucher.
Vous trouverez ici cet article de la journaliste Katy Sewall paru dans BBC New Magazine du 25 février 2015, nous racontant cette belle histoire. Les photographies de ce billet proviennent d’ailleurs de cet article, une trouvaille de mon fils. Encore une fois se vérifie l’assertion que la corneille est vraiment l’un des plus intelligents de nos oiseaux.
Quand donc une grande institution, un musée, par exemple, lui rendra hommage ?
Et merci, cher Sébastien.
Quelle histoire étonnante ! On connait bien l’intérêt des pies(en Europe) pour les petits objets brillants… mais c’est toute une découverte au sujet des corneilles ! Qui plus est, en font des offrandes. Comme cette nature recèle des surprises !
Magnifique et touchant. En fait, ça me donne bien envie de me faire quelques copines aux ailes de velours.
Dans les cimetières du Mont-Royal, qui sont de magnifiques parcs très fréquentés l’été, on retrouve de belles corneilles qui s’interpellent dans les hautes branches. Je tenterai de les fréquenter plus souvent . À suivre…
Et tenez-nous au courant. Ça vous prendra cependant toute la tendresse du monde, car elles sont fort intelligentes et conservent une mémoire colossale de tout ce que nous leur avons fait subir depuis une éternité, comme pour le loup et le renard.