24 Juin
Plus de 240 millions d’années.
À la fin de cette ère de la préhistoire, notre grand-père, si longtemps poisson à travers ses ancêtres, sortait de l’eau, au péril de sa vie. La folle aventure était à haut risque. Lire la suite
17 Juin
En mai, nous l’avons suivie pendant des jours et des jours. Par rapport à ses consœurs de diverses sortes (j’ai de nombreuses espèces de fougères, mon grand terrain pouvant être classé comme milieu humide), on aurait dit qu’elle n’arrivait pas à naître, emberlificotée à l’extrême. C’était vraiment à se demander si elle y viendrait enfin. Lire la suite
Je ne sais dans le cœur des villes ou dans les banlieues, mais, chez moi, à la campagne, nul arbre en fleur ne semble plus attrayant, plus « séduisant » pour les insectes que le lilas en fleur. Lire la suite
Sur mon grand terrain, qui tient parfois de la forêt humide, plusieurs espèces de fougère y vivent. Et elles ont maintenant gagné leur allure de l’été, leurs feuilles sont déroulées. Lire la suite
Rappelez-vous. Pour la comprendre, il nous faudrait quasiment un langage commun. L’entendre nous dire. Lire la suite
Vous vous en rappelez, voilà deux jours nous faisions connaissance. Lorsqu’on parle de son âge en centaines de millions d’années, chaque petite année qui survient, on s’y engage simplement, comme dans un saut de puce. Lire la suite
Cette fougère a traversé tous les temps, sans jamais une présence humaine. Elle habite une partie de mon champ inaccessible, inexploitable par la bête humaine. Aucune production possible. Donc protégée. Lire la suite
Elle était là au Dévonien, de 419 à 358 millions d’années. Elle aurait si long à dire, elle qu’on retrouve encore dans notre cour. Véritable fossile vivant d’un autre temps. Il faudrait s’incliner devant la fougère, pouvoir lui dire et lui répéter notre respect. Lire la suite
Pour nous, humains, la première mise en terre d’un des nôtres. La découverte du feu et la fabrication d’une première torche. La première bête à nous accompagner dans nos vies quotidiennes. Les premières questions que nous nous sommes posées, la nuit venue, regardant le ciel. Lire la suite
J’aime me reposer dans ce bijou de naïveté de M. de Marlès publié d’abord en 1847. L’auteur nous explique « les cent merveilles de la nature ».
Il nous livre, par exemple, deux pages sur les fossiles et termine son propos ainsi :
Que la terre tout entière ait été couverte par les eaux de la mer, c’est un fait dont tous les géologues conviennent.
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