je crois bien qu’elle voua a adopté.
Voici ce qu’en dit Catherine Davidson dans son livre « Mon chat chez le psy »:
Les chats ont des glandes spéciales produisant des phéromones de chaque côté de la gueule et sur les tempes, ainsi qu’à la base de la queue. Quand votre chat frotte sa tête et sa queue contre vous, il vous marque de son odeur. Il prélève aussi votre odeur quand il frotte son flanc sur votre jambe pour vous saluer. Les chats ont un nez particulièrement sensible, et il est important pour eux que leurs compagnons aient une odeur familière. C’est donc un rituel réservé aux membres de la maisonnée ainsi qu’aux chats amis.
Merci infiniment, chère Marielle. Voilà lundi prochain, le 9 décembre, qu’elle a choisi de s’établir ici. Je n’ai absolument aucune idée de ce qu’elle a vécu. J’aurais tendance à croire qu’elle fut violentée. Mais je ne sais absolument pas par qui et comment. Je note tout ce qu’elle me fournit sur l’état d’ensauvagée, dont on n’en sait guère. Les trois ou quatre premiers mois, elle ouvrait le bec à profusion, mais il n’y avait aucun son. Elle était complètement aphone. Et, très très très lentement, elle en est venue à parler. Au début, elle n’émettait qu’un miaulement très très lointain. Aujourd’hui, elle miaule comme la majorité des chats. Même qu’elle est capable de miauler encore plus fort lorsqu’elle veut insister. Il faut dire que je lui parle beaucoup, peut-être y suis-je pour quelque chose dans le fait sien de la parole. Et je ne veux l’obliger à rien, je souhaite simplement lui faciliter la vie dans le choix qu’elle a fait.
Et elle m’apprend et m’apprend. Il y a une semaine à un des bouts de ma galerie avant, j’entonnais calmement la chanson française bien connue « Ah le petit vin blanc qu’on boit sous les tonnelles ». Alors elle cessa tout, me regardant tout à fait immobile, étonnée, médusée. Elle semblait être un chat qui n’avait jamais entendu chanter. Lorsque je me suis mis à siffler l’air de la chanson, là, elle n’aimait pas, avait envie de fuir.
C ‘est ainsi. Nous travaillons ensemble à nous découvrir, tout en respectant l’état d’être, bien différents l’un de l’autre et, en partie semblables, dans lequel s’écoulent nos vies. Je crois que nous nous enrichissons mutuellement, qu’importe les jugements d’autrui.
je crois bien qu’elle voua a adopté.
Voici ce qu’en dit Catherine Davidson dans son livre « Mon chat chez le psy »:
Les chats ont des glandes spéciales produisant des phéromones de chaque côté de la gueule et sur les tempes, ainsi qu’à la base de la queue. Quand votre chat frotte sa tête et sa queue contre vous, il vous marque de son odeur. Il prélève aussi votre odeur quand il frotte son flanc sur votre jambe pour vous saluer. Les chats ont un nez particulièrement sensible, et il est important pour eux que leurs compagnons aient une odeur familière. C’est donc un rituel réservé aux membres de la maisonnée ainsi qu’aux chats amis.
Merci infiniment, chère Marielle. Voilà lundi prochain, le 9 décembre, qu’elle a choisi de s’établir ici. Je n’ai absolument aucune idée de ce qu’elle a vécu. J’aurais tendance à croire qu’elle fut violentée. Mais je ne sais absolument pas par qui et comment. Je note tout ce qu’elle me fournit sur l’état d’ensauvagée, dont on n’en sait guère. Les trois ou quatre premiers mois, elle ouvrait le bec à profusion, mais il n’y avait aucun son. Elle était complètement aphone. Et, très très très lentement, elle en est venue à parler. Au début, elle n’émettait qu’un miaulement très très lointain. Aujourd’hui, elle miaule comme la majorité des chats. Même qu’elle est capable de miauler encore plus fort lorsqu’elle veut insister. Il faut dire que je lui parle beaucoup, peut-être y suis-je pour quelque chose dans le fait sien de la parole. Et je ne veux l’obliger à rien, je souhaite simplement lui faciliter la vie dans le choix qu’elle a fait.
Et elle m’apprend et m’apprend. Il y a une semaine à un des bouts de ma galerie avant, j’entonnais calmement la chanson française bien connue « Ah le petit vin blanc qu’on boit sous les tonnelles ». Alors elle cessa tout, me regardant tout à fait immobile, étonnée, médusée. Elle semblait être un chat qui n’avait jamais entendu chanter. Lorsque je me suis mis à siffler l’air de la chanson, là, elle n’aimait pas, avait envie de fuir.
C ‘est ainsi. Nous travaillons ensemble à nous découvrir, tout en respectant l’état d’être, bien différents l’un de l’autre et, en partie semblables, dans lequel s’écoulent nos vies. Je crois que nous nous enrichissons mutuellement, qu’importe les jugements d’autrui.