Une histoire québécoise de la nuit, pourquoi pas
Mon cher ami Luc Bureau a publié une Géographie de la nuit.
Depuis ce temps que je me pose la question d’une histoire de la nuit. D’ailleurs, Luc lui accorde quelques pages, semant la graine, ce diable.
Et lorsque je lis un passage semblable dans la presse d’hier, me voilà à nouveau relancé.
Nous sommes la nuit, rue de Buade, dans ce que nous appelons aujourd’hui le Vieux-Québec. Cette rue, l’une des plus anciennes de la ville, borde la cathédrale-basilique. Le quotidien de Québec Le Canadien échappe simplement ce paragraphe, le 22 août 1882.
Lundi dernier, dans la nuit, le veilleur Lamarre, en faisant sa tournée dans la rue Buade, s’est assuré que la porte de M. Barrow, courtier, était bien fermée. Convaincu qu’elle l’était, il a continué sa tournée; mais repassant plus tard au même endroit, il a de nouveau examiné la porte. Cette fois-ci, elle s’est ouverte. Il n’y a pas de doute que quelqu’un était venu dans l’intervalle pour voler, et que l’approche du veilleur lui avait fait prendre la fuite.
Voici les coordonnées du livre de mon ami Luc : Géographie de la nuit, Montréal, Éditions L’Hexagone, 1997, 256p.