Hommage à Honoré Mercier (1840-1894)
Il y a précisément 99 ans aujourd’hui, le 25 juin 1912, le Gouvernement du Québec érigeait un monument à la mémoire d’Honoré Mercier sur les pelouses de l’hôtel du Parlement, à Québec.
Comment donc résumer en une seule phrase l’un des plus grands hommes politiques québécois, premier ministre du Québec de 1886 à 1891 ? Vous trouverez de nombreux textes à son sujet sur la grande Toile. Mais, en un seul mot, je dirais qu’il a constamment prôné, de mille et une manières auprès des siens, la fierté, que nous ne sommes jamais si grands que debout, luttant, en particulier, pour que les provinces canadiennes soient des États autonomes, comme aux États-Unis. Il fut reçu comme un chef d’État dans diverses capitales du monde.
Ce monument est inauguré le jour même de l’ouverture du premier Congrès de la langue française, à Québec, en présence des participants à cette rencontre de plusieurs jours. « Et vous qui passez devant cette statue de bronze, s’exclame-t-on, saluez-la, c’est l’âme de la patrie, c’est Mercier. » « Ayant passé le test de l’impartialité de l’histoire et de l’infaillibilité du peuple, écrivent les historiens Pierre Dufour et Jean Hamelin (Dictionnaire biographique du Canada, vol. XII, 1990), Mercier devient digne d’incarner la patriotisme canadien-français, dont il avait été l’exemple vivant. »
Nous voilà en 2012. Soulignera-t-on, cette année, le centième anniversaire de la présence de cet impressionnant monument à Mercier sur les pelouses de l’hôtel du Parlement ?