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La grippe frappe fort au Québec en janvier 1890

Dans la capitale, à Québec, cela tient d’une véritable épidémie. Selon L’Étoile du Nord du 16 janvier 1890 :

On calcule que la grippe est montée sur le dos de près de la moitié de la population de Québec. Et si cela continue, il ne restera bientôt plus de médecins pour soigner les grippés, car on rapporte, parmi les dernières victimes, les docteurs Russell, Sewelle, Belleau, Vallée, Garneau, Deblois, Laberge, Ahern et Henchey.

Le premier ministre [Honoré] Mercier est aussi retenu à sa chambre par la grippe.

Il en va de même à Montréal. La grippe est si répandue que l’archevêque de Montréal demande des prières publiques. Voilà ce que rapporte L’Étoile du Nord du 30 janvier 1890. «Dans toutes les églises de la ville de Montréal, on a annoncé dimanche dernier, à la grand’messe, que Mgr Fabre ordonnait des prières publiques pour chasser le fléau qui ravage la ville et ses environs. La grippe prend des proportions alarmantes; une rechute est presque toujours fatale et les décès causés par cette maladie deviennent de plus en plus nombreux. Les variations de température ne favorisent malheureusement que trop le développement de la grippe.»

Sont-ce là les effets des baisers du temps des Fêtes ?

Source de l’illustration, un dessin d’Edmond-J. Massicotte paru dans Le Monde illustré du 18 février 1899 : http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/illustrations/accueil.htm, au descripteur «malades».

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