Chers moucherolles !
Qu’on sorte maintenant les trompettes ! Voici les petits ! Ils seraient donc au moins trois ! J’espère que le nid va continuer de tenir jusqu’à la fin. Car, à voir les parents aller et venir avec un bien grand empressement pour les nourrir, je crains que leur poids ne fasse dégringoler le nid.
Vous voulez connaître le contexte, accourez à l’article précédent : https://jeanprovencher.com/2013/06/05/une-histoire-de-moucherolle/
L’image de la nichée est floue, mais je ne voulais pas insister davantage. Je me sentais de trop. Les parents connaissent bien cette bête à deux pattes qui va et vient ça et là, mais les petits, sur l’image, ont l’air de se demander qui est donc ce Bonhomme Sept-heures qui surgit soudain derrière la grange.
Sur les autres images, je serais bien mal en peine de vous dire qui est la mère, qui est le père. Je note qu’il y en a un qui porte le plastron plus pâle que l’autre. Chose certaine, ils ont l’air, eux aussi, fort bien portants. Et avec toute cette pluie, ce long temps humide qui n’a de cesse, qui a fait naître tous ces insectes piqueurs qui me mangent maintenant tout rond, même dans les oreilles, ils ont toute la nourriture voulue pour leurs petits.
Chère Vie dans l’Arche.
Cher M. Provencher, faites un Noé de vous afin que leur nid tienne bon.
A-t-on déjà vu un tuteur à nid ? Il faut en fabriquer un à l’instant !
Bienvenue chers moucherolles.
Je craindrais de faire plus de mal que de bien, chère Vous, en allant jouer sous leur nid. Et qui sait, de vraiment les effrayer. Croisons-nous les doigts, ils devraient sans doute être prêts à voler de leurs ailes très bientôt.