Le sort de nos enfants
Je ne reviens pas assez souvent sur la situation des enfants en 1900 au Québec. Ce site serait tellement triste si, à chaque fois, je soulignais certaines nouvelles à leur sujet. Des assassinats de nouveaux-nés de manières diverses. Des abandons. Beaucoup de misère.
Et il faut reconnaître, à travers ces coups du sort, le souci de beaucoup de femmes, salvatrices assurément. On ne dira jamais assez, par exemple, l’importance de l’œuvre des Sœurs de la Miséricorde pour les tout petits. Autrement, qui donc les remplacerait ? Personne probablement. Pour les aider, à Montréal, elles peuvent compter sur l’Œuvre de la Crèche, un regroupement de femmes laïques qui organisent des activités de bienfaisance. Arrêtons-nous à une lettre de la secrétaire du groupe, madame Joseph Lamoureux, qu’elle adresse aux femmes; elle nous donne une idée de la forme que peut prendre leur engagement. Le journal La Patrie publie cette lettre le 16 avril 1902.
Madame,
Bien souvent, je le sais, on a fait appel à votre charité sous toutes les formes, mais je crois que je puis m’introduire à vous comme Quêteuse d’un nouveau genre.
L’on a parlé assez de fois de l’Œuvre de la Crèche par la voix des journaux ou autrement, que je suis assurée, que vous en fassiez partie ou non, que vous savez que le but des Dames Patronnesses de cette association est d’aider les bonnes Sœurs de la Miséricorde à nourrir et vêtir les pauvres petits enfants abandonnés qu’elles recueillent.
Notre société, encore à ses débuts, a besoin de rencontrer des cœurs charitables qui comprennent le but humanitaire que nous vous proposons.
Ayant été désignée, à la dernière assemblée générale, pour aider à pourvoir aux vêtements destinés à ces pauvres petits, je viens, avec confiance, vous offrir à partager avec moi la part de mérite que j’entrevois dans cette grande charité. Jamais aumône ne fut mieux placée que celle que vous pouvez faire en donnant quelque chose pour aider à vêtir ces pauvres petits déshérités.
Quand on considère qu’il y a présentement quatre-vingt-dix petits enfants exigeant des soins d’hygiène et de propreté que tout jeune enfant réclame, l’on peut se faire une idée de la quantité de linge employée chaque jour. Vous prépariez, madame, avec tant de soin la layette destinée à votre nouveau-né, craignant toujours qu’elle ne fut pas complète !!! Ne pourriez-vous pas faire partager votre cher bébé quelque chose de son riche trousseau avec le pauvre déshérité, pour qui personne n’a prévu, et qui, à son entrée dans la vie, n’a personne à qui tendre les bras ? Dieu a permis sa naissance, ne nous impose-t-il pas un devoir philanthropique ? […]
Tout linge, tel que coton jaune ou blanc, flanelle, indienne, flanellette, fil, etc., etc., ou linge fait de proportion pour enfants, sera reçu avec la plus grande reconnaissance. Mais ce que nous aimerions, surtout à persuader aux familles, serait d’envoyer le vieux linge, lingerie de lits tels que : draps, couvertures d’oreillers, couvertes, etc., etc., lingerie de table tel que nappes, serviettes de table, etc., etc. De toute cette lingerie démodée ou usée, dont on ne peut plus, ou dont on ne veut plus se servir, et qui souvent encombre vos tiroirs et vous embarrasse, même de tous ces paquets de «retailles» que l’on conserve parfois si longtemps sans jamais trouver le tour de les employer. Combien de petit linge ne peut-on pas confectionner pour ces pauvres petits ?
Je me suis mise en rapport avec un bon nombre de dames et de demoiselles qui se font de la charité une véritable récréation en cousant ce que je leur prépare avec ce que je reçois et compte recevoir encore. De cette manière, si mon appel peut être compris dans les familles, nous pourrons, je l’espère, confectionner une grande quantité de petites chemises, bavettes, robes, (linge particulier à l’enfant), etc. […]
Je vous prierai d’envoyer votre vieux linge, tel qu’il est, sans le réparer, et tous paquets tels qu’ils soient, gros ou petits, d’une manière anonyme, ou en laissant votre nom, ce que nous préférons toujours, car nous aimons à connaître nos bienfaitrices. Tous paquets seront reçus tous les jours, et à n’importe quelle heure, à ma résidence, 344 rue Dorchester.
Si j’ai eu le plaisir de vous intéresser à l’œuvre qui m’est si chère, je serai bien heureuse, Madame, et vous prierai d’en dire un bon mot à vos amies et connaissances qui auront le désir de vous imiter.
Je vous prie d’accepter à l’avance mes remerciements profonds et sincères, au nom de l’Œuvre de la Crèche.
Madame Joseph Lamoureux
Très Cher, mon arrière grand-mère se maria par amour avec mon arrière grand-père.L’Écossaise de la Conquête de 18… la plus fortuné prétendante du sud-ouest de la rivière et lui du nord-est, le descendant le plus casser des seigneurs fondateurs des Français de France .Les enfants ne furent pas vraiment nombreux à survivre par des hivers à dormir autour du poêle à bois. La constitution physique(la génétique)de nos arrières n’est pas identique. Parfois les gens venaient d’une France mal nourri depuis des générations et dégénérer.D’autre fois le bateau larguait de fort gaillard de Finlande ou de Suède ou de Suisse et de Norvège; de ces gènes qui nous le savons maintenants influencent sur la progéniture, les mères étants toutes ces braves sauvagesses qui ont bien contribuer à la survivance de notre noble et valeureux peuple.Si on remonte bien dans nos généalogies on à tous une ailleule autoctone comparable.Il n’y a rien de plus sains que de marier deux sangs ….je sais…je sais..j’exagère.
Et vive les Sauvages et les Métis, chère Mildred !