Allons voir le Tamia rayé
Je vous ai dit comment je suis heureux de voir, cette année, le tamia tellement heureux.
Naître tamia, c’est constamment craindre la mort, car tout le monde veut ta peau, même l’écureuil, son cousin, et la belette.
Or, cette année— et allons savoir pourquoi — je ne l’ai jamais vu aussi détendu, si peu craintif de voir le ciel lui tomber dessus.
Il vit — enfin ! — confiant.
Et le voici mangeant du pimbina avec appétit, des moments que je n’avais jamais vus de lui.
Je suis tellement heureux de savoir qu’il se plaît dans ce lieu.
Il est dans une sorte de petit paradis pour tamia, dirait-on.
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