Décès d’un grand sculpteur québécois d’art populaire, René Dandurand
Ce grand ami, de Valleyfield, aurait eu 88 ans en mai prochain.
Il prenait grand plaisir à recréer dans une seule pièce des scènes ou des personnages de la vie traditionnelle québécoise. Il aimait aussi reproduire des oiseaux du Québec, et des mammifères, comme des chevaux et des ratons laveurs.
Son épouse Julienne peignait avec grand talent ses sculptures. D’ailleurs, la plupart de ces œuvres sont signées Julienne et René Dandurand.
Il a exposé plusieurs de ses créations dans de nombreux endroits de la région de Montréal.
Un jour — surprise —, ils me remirent un personnage derrière son bureau en train d’écrire un livre sur les quatre saisons. Et ils me dirent que c’était moi et que le jeune sur le mur derrière était aussi moi, mais plus jeune. Quel cadeau ! Ma mère tient cette sculpture dans ses mains.
Où que vous soyez, je vous embrasse, chère et cher ami.e.s.
Outre René et Julienne, vous trouvez ici les artisans au champ, la tournée d’eau d’érable, la construction du fort de neige, un bébé raconte une histoire à son chat, les ratons laveurs, l’écrivain à son bureau et ma mère qui tient cette sculpture.
Un grand sculpteur. La construction du fort de neige : que c’est beau!
Il avait ce don d’imaginer une situation chez des enfants ou des adultes et de se mettre au travail pour l’illustrer. À sa manière, il a vraiment nourri la mémoire des Québécoises et des Québécois.
Que de charme dans ces jolies sculptures… et le souci du détail ! C’est plein de vie !
Je suis admirative… Merci de ce partage !
Et c’était un grand monsieur. Adorable et raffiné.
Un jour, Julienne et René, accompagné de leur fils Mario, sont venus à Québec et je les ai accompagnés dans le quartier des antiquaires, rues Saint-Paul, Saint-Pierre, du Sault-au-Matelot et Sous-le-Cap. Et nous avons dîné dans un resto de l’endroit. Lorsque je suis allé, par la suite, à Valleyfield, une ville que je ne connaissais pas, ils m’ont fait le même coup. Et j’ai eu la chance de voir l’atelier où Julienne et René travaillaient.