Et voilà que le pimbina se met à fleurir
Chaque fleur deviendra, bien sûr, un magnifique fruit rouge.
Pimbina est un mot amérindien pour désigner la Viorne trilobée (Viburnum trilobum, Cranberry-tree). L’arbuste est cousin de la Viorne obier européenne (Viburnum opulus).
Grâce aux écureuils et à certains oiseaux, c’est sans doute l’arbuste le plus répandu dans mon bien grand terrain.
Le botaniste Marie-Victorin, dans sa Flore Laurentienne, 1964, p. 534, dit que la saveur du fruit est « presque identique à celle des Atocas [Vaccinium macrocarpon, v. Oxycoccos] », ou Airelle canneberge.
On trouve aussi la forme Airelle à gros fruits. Et sans doute est-ce celle que j’ai chez moi, car o la la ! ça ne goûtait vraiment pas l’atocas.
J’ai planté un viorne trilobé, dit pimbina, depuis au moins 5 ans, au bord d’un lac des Laurentides, et j’attends toujours le floraison et les jolis fruits. Pourquoi ne fleurit-il pas?
Je ne crois pas me tromper sur l’identification de l’arbuste, acheté en pépinière. Merci
Bien bonne question, chère Hélène.
Le mien est sauvage, mais il est sans doute tout à fait identique au petit arbre de pimbina acheté sur le marché.
Pourquoi ne fleurit-il pas ? C’est pour le moins étrange.
Et je sais qu’il aime les terrains humides, parce que c’est le cas du mien.
Par ailleurs, il vit des cycles. L’an passé, il était lourd de fruits. Des Durbecs des sapins sont passés et sont restés au moins cinq semaines à manger des fruits. Cette année, comme mes pommiers et mon grand pommetier, Ils ne produisent vraiment pas beaucoup.
Chez vous, est-ce que ça peut tenir de la terre, trop ci ou trop ça ? Je ne sais. Mais sinon, je trouve que votre arbre est bien placé.
Bonne chance.
Comme vous le dites, monsieur Jean, la viorne aime les terrains humides… mais pas argileux car cela peut étouffer les racines. Je ne sais dans quelle condition dame Hélène a planté son arbre ni comment elle l’entretient, mais il faut d’abord lui donner le temps de maturer adéquatement et aussi éviter d’ajouter du compost, quelque fertilisation que ce soit. Cela favorise la formation du feuillage tout en nuisant à la floraison et la mise à fruit… Gardez confiance en la force de la nature, dame Hélène, et je vous souhaite fleurs et fruits l’été prochain !
Voilà voilà, chère Hélème.
Bonne chance !