Le voyez-vous se profiler à l’arrière dans un de mes nombreux sous-bois ?
Mon pimbina, généreux mais sans visiteur, commençait à désespérer. Qui donc apparaîtrait un jour pour faire bombance ? Toujours personne pour se nourrir de ses fruits en attente.
Et le voici, apparemment gras comme un voleur. Tout à fait silencieux, seul, et semblant bien heureux. Il tire même la langue.
D’où vient-il ? Je l’ignore tout à fait. Chose certaine, il vient de loin, il a beaucoup marché pour arriver ici, car je suis entouré de grands champs de monoculture et d’une cannebergière.
Étonnamment, depuis des mois et des mois que je ne voyais plus d’écureuil. D’écureuil roux, bien sûr, celui des campagnes.
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