Cette chère Simone Bussières est partie le 14 janvier, emportée par l’âge
Elle avait eu 100 ans, le 8 juin 2018. J’aimais beaucoup rencontrer cette écrivaine, poétesse et animatrice de radio et de télé en son temps. Je l’avais connue voilà près de 40 ans, chez elle, à Notre-Dame-des-Laurentides, alors qu’elle dirigeait la maison d’édition Les Presses laurentiennes, qu’elle avait fondée en 1963.
Nous avons chacune-chacun nos goûts, mais, pour moi, de tous les livres qu’elle publia, j’ai toujours aimé Le Temps des villages d’Adrienne Choquette. D’ailleurs, dernièrement, elle me le dédicaçait.
Voici deux billets, deux extraits de cet ouvrage : Le silence des nuits d’été et La rivière de son enfance.
J’aimais causer avec elle, car nous pouvions parler d’un grand nombre de sujets, dont beaucoup du vieillissement et de la mort. J’aimais en particulier, car elle me précédait dans ces deux sentiers, j’apprenais. Et, même centenaire, elle ne niait jamais ses « diminutions » obligées, mais elle était demeurée une toute jeune fille. Par exemple, soudain, elle me demandait « Est-ce que ça fait mal mourir ? Dites-moi. » Dans ces moments, je la trouvais adorable.
Salut, chère Simone. Bonne suite s’il s’en trouve.
La photographie fut prise le 5 septembre 2018. À la droite de Simone, voilà ma chère amie Catherine-Eve Gadoury.
Il a fallu son décès pour qu’elle retrouve son nom de fille accolé à celui de son deuxième époux, Simone Gagnon-Bussières.
Cher Jean, merci de m’avoir présenté cette femme inspirante ! Elle aura pavé la voie dans bien des domaines.
Merci à toi, chère Catou. Cette dame était vraiment fort attachante.