Un mot de Satprem (1923-2007)
Tout est joie, mais nous avons oublié.
Depuis si longtemps que nous sommes en route, depuis de très vieilles forêts et des temples obscurs, en route comme à la recherche d’un puits qui étancherait notre soif pour toujours.
Et nous portons tout le poids de la nuit d’où nous étions partis, marcheurs aux millénaires, Et nous nous souvenons, vaguement, très loin, d‘une grande lumière qui nous aimait autrefois, et nous berçait dans une enfance.
Satprem, L’Orpailleur, Paris, Éditions du Seuil, 1960, p. 233.
Voici d’autres billets où Satprem est présent sur ce site.
Je vous rappelle que je ne compose pas d’images, que je m’empare de ce qui m’est proposé.
Que c’est beau!
J’adore Satprem. Rappelle-toi du message que nous avons mis dans les 455 bouteilles que nous avons lancées dans le fleuve de 1974 à 1976 depuis le quai Irving à Québec (aujourd’hui, le quai des Cageux), ce message de quatre pages s’inspirait beaucoup des mots de Satprem.
Des mots tout simples mais profonds… À relire et méditer.
Votre photo ne peut absolument pas se nommer ‘ »nature morte » -même si le sujet le proposerait- , elle est si pleine de Vie ! Puissiez vous conserver encore longtemps cet oeil magique, ce sens aiguisé de l’observation du détail… Merci de partager ces beautés du moment !
Merci à Vous. Pour la photo, Vous êtes absolument gentille. Mais, je Vous dis, je ne fais qu’arracher au temporel ce qui se trouve sur mes pas.
Un texte court, mais immense en contenu et en richesse spirituelle. Magnifique !
Je retiens le nom de l’auteur, Satprem, de son vrai nom Bernard Enginger, lors de mes prochaines visites en librairie.
Merci de partager ce texte accompagnée d’une très belle photo.
Bonne journée
Merci à toi, cher Claude. Tu trouveras sur mon site, en échappant dans le moteur de recherche le nom de Satprem, quelques billets qui renvoient à quelques ouvrages de lui.
Mais je crains qu’en librairie tu fasses chou blanc. Sur le site de Pantoute, on annonce un seul livre que je ne connais pas, mais ça semble être Satprem qui rend hommage à Sri Aurobindo, ce qui n’est pas nécessairement alors un livre de sagesse.
Certains des livres que je cite sur mon site se trouvent en bibliothèque (dont La Genèse du surhomme). Et parfois, je dis bien parfois, il en passe un chez les bouquinistes, les vendeurs de livres usagés.
Bonne chance, cher ami.