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Une plante-parasite indigène bien difficile à exterminer

On l’appelle Clématite de Virginie (Clematis virginiana, Virginia Virgin’s Bower). Je ne comprends pas les nombreux éloges qu’on lui sert sur internet.

Puissante, elle se faufile partout et s’accroche à tout ce qu’elle rencontre. Je la vois, « très longuement grimpante » écrit Marie-Victorin (Flore laurentienne, 1964, p. 222), s’enrouler à tout ce qui se trouve sur son chemin. Elle est même arrivée à faire mourir de petits cerisiers à grappes, de semblables merisiers encore sous la forme d’arbrisseaux, et même une partie du plus gros de mes deux lilas. Je l’arrache dès que je l’aperçois.

Je la vois arriver quelque part et faire tache. Les jours et les années passant, elle multiplie ses tentacules et arrive à elle seule à occuper toute la place. Je n’ai rien contre les parasites, à la condition qu’ils ne sèment pas la mort sur leur chemin à leur avantage.

Son nom populaire serait Herbe aux gueux, selon Marie-Victorin toujours. Mais il ne s’agit pas de l’espèce européenne portant le même nom.

Merci, cher Camille, pour le nom de cette plante que je cherchais depuis une éternité.

3 commentaires Publier un commentaire
  1. Francine Lessard #

    Bonjour!

    Oui! Je la reconnais! Elle s’enroule autour des phlox et de tout ce qu’elle rencontre.
    Mais je connais pire: la renouée du Japon. Ah mon dieu! Quelle plaie!

    Bonne St-Jean!

    22 juin 2018
  2. Jean Provencher #

    Je suis content de savoir qu’il y a pire et que, pour l’instant, cette dernière n’est pas présente chez moi.

    Bonne Fête nationale à Vous aussi !

    22 juin 2018

Trackbacks & Pingbacks

  1. Je lutte contre une plante indigène parasite, la Clématite de Virginie | Les Quatre Saisons

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