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 » Un cas digne de pitié « 

Nous apprenons que les autorités du séminaire ont signifié au malheureux aveugle, qui, depuis quinze ans, stationne dans leur porte cochère et vend des journaux, de se placer ailleurs, parce qu’elles ne peuvent permettre de commerce sur leur propriété.

Nous ne pouvons croire que les messieurs de St-Sulpice mettront cet ordre à exécution, car ce serait priver de son gagne-pain un  malheureux déjà péniblement affligé, et qui ne peut faire autre chose pour gagner sa vie.

Vendre quelques journaux ne peut certainement pas être considéré comme un commerce et personne, nous en sommes sûrs, ne reprochera au séminaire son acte de charité, s’il permet au pauvre aveugle de continuer à occuper sa guérite.

 

La Patrie (Montréal), 31 janvier 1882.

La photographie de la porte d’entrée du séminaire Saint-Sulpice dans le Vieux-Montréal prise vers 1967 par Armour Landry est déposée à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec dans le Vieux-Montréal, Fonds Armour Landry (1905-1994), Photographies, cote : P97,S1,D7594

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