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Le tempête frappe à Montréal

Et en voici une bonne.

Un véritable ouragan accompagné de neige s’est abattu sur notre ville et n’a cessé de souffler avec une violence extrême depuis midi jusqu’à minuit.

La neige s’est amoncelé à plusieurs endroits de manière à empêcher la circulation et à retarder les trains de chemins de fer.

Les rues de la ville étaient absolument désertes hier soir. Plusieurs arbres, ainsi que plusieurs enseignes ont été renversés ; les fils télégraphiques ont subi aussi de grands dommages.

Ce matin, il faisait un froid sibérien et il n’y a que ceux que des affaires impérieuses appelaient au dehors qui sont sortis.

Le pont de glace qui était formé jusqu’à St-Lambert, samedi, s’est brisé hier, mais il ne tardera pas à se souder de nouveau.

La tempête d’hier est la plus violente que nous ayons eue depuis plusieurs années. […]

En conséquence de la tempête, un plus grand nombre de personnes ont demandé asile hier soir aux différents postes de la police.

 

La Patrie (Montréal), 23 janvier 1882.

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