Tout est donné soudain à la campagne
Même de surprendre un couple, juin venu, en train de succomber au plaisir, d’assurer la suite, au cœur d’une fleur d’églantier.
D’autres dans la chambre d’à côté ne se laissent distraire par ces émois.
2 commentaires
Publier un commentaire
Magnifique fleur d’églantier, magnifique nid d’amour. Fleurs et insectes liés par la vie qui ne meurt pas
Merci, chère Christiane. Je vous dis qu’on pratique la vie en ce moment sur mon grand terrain. Seul depuis longtemps, je suis devenu voyeur ! Voyeur heureux.
Et tout cela est apaisant. Même ma fougère dévonienne, qui avait eu tant de mal à naître en mai, est devenue flamboyante, remarquable, dirais-je. Et dans ce monde-là, on ne cherche pas à plastronner, chacun se contente d’être, encore une fois, pour une autre année. Passage des temps.
J’entends mon père : « La vie est bonne, John, la vie est bonne », me serrant le poignet et regardant au loin. Il ne m’a dit que ça, homme tellement discret, mais c’est comme en écho tellement souvent dans ma propre vie.
Je ne savais pas que ce rappel, constant, me serait aussi utile.