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Dans la série «Les cartables des temps d’hier» (4)

Héraclite l’Obscur

Nous voilà dans la réflexion d’un philosophe grec d’il y a près de 2 600 ans. L’homme s’est beaucoup amusé à déstabiliser, invitant ainsi à la marche en avant.

Le temps est un enfant qui pousse des pions : royauté d’un enfant.

Si toutes choses devenaient fumée, on les discernerait avec les narines.

Les chercheurs d’or remuent beaucoup de terre et trouve peu d’or.

Il faut éteindre la démesure plus qu’un incendie.

Nous descendons et nous ne descendons pas dans le même fleuve.

Il faut aussi se souvenir de celui qui oublie où mène le chemin.

Il ne faut pas agir en enfants des ancêtres, c’est-à-dire, tout uniment, en suivant la tradition.

Il est dur de lutter contre son cœur, car ce qu’on désire s’achète à prix d’âme.

Le roi dont l’oracle est à Delphes ne parle pas, ne dissimule pas, il indique.

Les chiens aboient contre tous ceux qu’ils ne connaissent pas.

16 août 1975.

 

Abel Jeannière, La Pensée d’Héraclite d’Éphèse, avec la traduction intégrale des Fragments, Aubier, Éditions Montaigne, 1959.

Cet ouvrage fait partie de ma bibliothèque de livres de sagesse.

L’illustration «Héraclite l’Obscur» est un détail de L’École d’Athènes du peintre Raphaël, 1509. Elle apparaît sur la page Wikipédia consacrée à Héraclite. On trouve le tableau entier de Raphaël, une fresque, au Palais du Vatican.

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