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Articles de la catégorie ‘Les cartables des temps d’hier’

Autre extrait du journal de bord de Sainte-Anastasie en 1976. En juillet, il pleut pas mal.

Dans le livre de bord de Sainte-Anastasie, sur la rive sud du Saint-Laurent, en 1976, pour agrémenter la chose, on y va à l’occasion d’une chanson. Celle-ci est de Lawrence Lepage (1932-2012), originaire du Bas-du-fleuve, dans le coin de Rimouski. Elle est vraiment pas mal. La voici.

Autre page du Livre de bord de Sainte-Anastasie en 1976. Sébastiou s’est fait piquer par un bourdon, dit-il, et le chat Charlie, qui s’est roulé dans le créosote, est maintenant bon pour 50 ans.

Voici cet autre dessin du calepin de mes amis Ninon et Pierre, de Trois-Rivières, en avril 1975.

Toujours un autre extrait du livre de bord de Sainte-Anastasie en 1976. Ça se passait à un temps — où les années 1960 et 1970 étaient très riches à plusieurs points de vue, contrairement à aujourd’hui, je dirais réducteur.

Voici la seconde page du magnifique calepin que Ninon et Pierre, de Trois-Rivières, m’ont donné il y aura 50 ans dans un mois. En avril 1975.

Très grande nouvelle ! Remarquez bien en haut, à droite, dans la mangeoire métallique. Il ne s’agit pas d’un chardonneret, il ne porte pas la même vêture que les autres. Il s’agit d’un Tarin des pins, l’oiseau que j’aime le plus, car, en Amérique du Nord, il brise toutes les lois de l’ornithologie. Un certain nombre d’ornithologues n’ont pas voulu en parler dans leur livre tant il diffère des autres. Celui-ci vient de s’insérer, sans avertir qui que ce soit, dans un groupe de chardonnerets à la campagne. Merveilleux !

Et on ne sait qui il est, d’où il vient, combien de temps il espère passer ici. La vie lui appartient et il peut défier qui il veut. Sa présence est un cadeau. Si vous trouvez mon dernier libre, Histoires naturellles publié en 2019, vous allez apprendre qu’il n’est pas du tout craintif avec les humains. Aucune loi de la nature ne l’enferme ; il est maître de sa vie. De l’Atlantique au Pacifique, il niche où bon lui semble. Sa confiance est venue de la variété de son vécu. Il était de passage ici en avril 2018.

Le magnifique calepin de Ninon et Pierre, en provenance de Trois-Rivières, est daté d’avril 1975. Voici la première page.

Remontons aux années 1970. Mes amis Ninon et Pierre, de Trois-Rivières, me font cadeau d’un calepin magnifique, avec textes et dessins. Voici un second dessin.

Je ne fais que débuter la lecture de ce document « La Bhagavad-Gita ». Mais voici quelques courts passages.

Le corps naît avec pour destin de périr, un jour ou l’autre; il a donc moins d’importance que l’âme. Le vrai sage le sait, et aucun des divers états du corps ne le porte à se lamenter. Deuxième chapitre, verset 11, page 51.

À l’instant de la mort, l’âme prend un nouveau corps, aussi naturellement qu’elle est passée, dans le précédent, de l’enfance à la jeunesse, puis à la vieillesse. Ce changement ne trouble pas qui a conscience de sa nature spirituelle. Chaque être est une âme spirituelle, distincte de toute autre. À chaque instant, celle-ci change de corps et se manifeste sous la forme d’un enfant, puis d’un adolescent, d’un adulte et d’un vieillard. Mais, à travers ces mutations, elle reste identique à elle-même et ne subit aucun changement. Finalement, à la mort de l’enveloppe charnelle qu’elle habitait, cette âme transmigre dans une autre. Sachant que l’âme est certaine de revêtir un autre corps, matériel ou spirituel, pour une nouvelle vie. Deuxième chapitre, verset 13, page 53.

L’âme ne connaît ni la naissance ni la mort. Vivante, elle ne cessera jamais d’être. Non née, immortelle, originelle, éternelle, elle n’eut jamais de commencement, et jamais n’aura de fin. Elle ne meurt pas avec le corps. l’âme ne connaît ni passé, ni présent, ni futur. […] Elle est éternelle et originelle : rien ne laisse croire qu’elle ait seulement pu avoir un commencement. L’âme ne vieillit pas non plus comme le corps. C’est pourquoi le vieillard se sent intérieurement identique à l’enfant ou au jeune homme qu’il fut. Les changements de corps n’affectent pas l’âme : elle ne dépérit pas comme le fait un arbre ou tout autre objet matériel ; elle n’engendre pas non plus de descendance. Deuxième chapitre, verset 20, page 62