Bonne fête nationale, chère Acadienne, cher Acadien !

Vous savez assurément que nous sommes éparpillés : Nouvelle-Écosse, Île du Prince-Édouard, Nouveau-Brunswick, Louisiane, puis celles et ceux qui ont gagné l’Europe après le Grand Dérangement.

Au Québec, nous sommes par taches : la Gaspésie, dont la baie des Chaleurs, les Îles-de-la-Madeleine, la Côte-Nord. On trouve des communautés à Saint-Jacques de l’Achigan (ou de Montcalm), L’Acadie, Saint-Grégoire de Nicolet, Saint-Denis-sur-Richelieu (pied-à-terre de celles et ceux revenus du Massachusetts par l’État de New-York, le lac Champlain et le Richelieu). Et j’en oublie, c’est certain.

La photographie est celle de Calixte Bergeron et Émilie Clément prise vers 1887 à Saint-Célestin. Leur fils Joseph, né en juin 1862, se mariera le 4 mars 1889, à Saint-Célestin. Ce dernier sera le père de Wilfrid, né le 20 juin 1891. Puis, le 7 décembre 1918, voilà Wilfrid Bergeron père d’un garçon, Gérard Bergeron. Jusque là, nous sommes en pays acadien mur à mur, même à Saint-Célestin.

Vous me suivez ? Les ancêtres de ces Bergeron viennent d’Acadie.

Et puis, le 26 juin 1943 (j’étais vieux de quatre mois et demi), Gérard Bergeron épouse à Saint-Célestin Rachel Breault, née le 4 mai 1920 à Saint-Célestin.

À 96 ans maintenant et toujours en forme, Rachel, chère Rachel, habite maintenant Précieux-Sang et est la nièce de ma grand-mère paternelle. Son père, Hector Breault, et ma grand-mère paternelle, la belle Rose Breault, étaient frère et sœur, enfants de Pierre Breault et de Parméla Poirier.

Je suis donc parent de la fesse gauche avec les enfants de Rachel et Gérard, des Bergeron que je salue : Micheline, Louisette, Gilles, Jean-Marie et Jacinte.

Mercredi dernier, Rachel me faisait cadeau de cette belle photo d’archives des ancêtres de son époux Bergeron. La photographie ci-bas fut prise le 8 octobre 2015 à Précieux-Sang.

Merci encore, chère Rachel. Et Bonne Fête !

P. S. Attention ! Radio-Canada ne le crie pas sur les toits. Mais le spectacle de la Fête nationale acadienne qu’on va nous offrir ce soir sur ARTV est celui de 2011, la société d’État ayant envoyé tout son monde aux jeux de Rio plutôt que de garder une équipe ici pour la Fête nationale des Acadiens ! «Une décision mûrement réfléchie» dit-on. La Société nationale de l’Acadie se désole de cette décision, avec raison, diable !

Tout cela pour cela.