Skip to content

Sans blague, dans nos campagnes, nos bêtes au champ vivent un grave été d’insectes piqueurs

mouche a chevreuilJe le constate, les chevaux, les bovins et les ânes sont vraiment importunés. La propriétaire des ânes me le disait, il y a à peine quelques jours. Les pauvres bêtes se font manger.

À la fin du 19e siècle, l’hebdomadaire Le Canada français veut bien aider et propose ce texte sous le titre «Guerre aux mouches».

Une excellente recette que nous puisons dans le Cosmos.

Vous voulez épargner à vos chevaux le martyre des mouches ?

Faites bouillir une bonne poignée de feuilles de laurier dans deux livres de saindoux et frottez dans le sens du poil tout le corps du cheval ou du bœuf, au moment où vous les exposez à l’air. Pas un taon, pas une mouche n’ose piquer les bêtes.

On rapporte qu’à Strasbourg, les bouchers graissent tous les matins les murailles autour des portes et des fenêtres de leur étal, et que pas une mouche n’ose y pénétrer.

On trouve les feuilles de laurier chez les pharmaciens.

 

 Le Canada français (Saint-Jean-sur-Richelieu), 19 août 1898.

No comments yet

Publier un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Vous pouvez utiliser des balises HTML de base dans votre commentaire.

S'abonner aux commentaires via RSS