Quand la presse se fait l’écho des phénomènes paranormaux
Autrefois, les grands-parents, en particulier la grand-mère, de même que les conteurs, tous avec leurs histoires à dormir debout, nourrissaient la banque de phénomènes paranormaux.
Mais la presse aussi y mettait du sien. Les populations aimaient ces histoires incroyables, qui reposaient de la banalité des jours.
Si vous pouvez lire l’anglais, voyez ici le sort de cette comtesse âgée de 61 ans, qui aimait tant l’alcool que, pleine sans doute à ras bords, s’est enflammée au cours d’une nuit.
Au matin, sa domestique, se rendant l’éveiller, n’a trouvé à un mètre de sa couche qu’un tas de cendres, deux jambes portant toujours leurs bas et un crâne.
Tel qu’indiqué, ce texte est paru dans la Gazette de Québec du 4 avril 1771.
Merci à mon ami Marcel Moussette pour le don de cette trouvaille.
P. S. Un jour, on travaillera à une histoire de la nuit, comme mon ami géographe Luc Bureau a fait une Géographie de la nuit.