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Par le grand vent qui se plaint ce matin

homme perdant son chapeau au vent

Il m’est tout de suite revenu ce passage d’un 19 janvier où le vent se plaignait aussi, la veille, à Québec. Il est du journal Le Canadien, du 19 janvier 1891.

Un fort vent d’est a soufflé toute la journée avec rage hier, balayant la neige et l’amoncelant par bancs épais.

Et ma belle fille qui m’écrit :

— En face de l’édifice où je travaille, plusieurs oiseaux chantaient très fort regroupés dans un arbre, ce matin. Ça doit être terrible pour eux. Comme si chanter les réchauffait…

Je lui ai répondu :

— C’est fort beau ce que tu m’écris là. Ça doit être des moineaux, ils sont très chantants, même en hiver. Et s’ils sont regroupés là, c’est peut-être que cet arbre est fourni de branches, et alors ils se protègeraient ainsi du vent.

 

— Tu me rassures donc. En les entendant, je me suis imaginé, quelques instants, leur créer un genre de verrière pour l’hiver. Mais je me suis dit que je nuirais à leur rythme et cycle des saisons hihi

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