La mémoire et l’affection de l’éléphant
Une ménagerie arrivait, il y a quelques années, dans une petite ville des États-Unis. L’un des éléphants ayant bu trop d’eau froide avait une terrible colique, il ne pouvait plus marcher.
On était à la porte d’une pharmacie, le maître entra et le propriétaire de la pharmacie administra à l’éléphant une drogue qui le soulagea immédiatement.
Deux ans après, la ménagerie repassait dans cette ville. Rendu devant la pharmacie, l’éléphant reconnaissant son médecin sortit des rangs de la procession et alla lui témoigner sa reconnaissance en lui pressant sa trompe autour du cou.
Cette année, l’ayant aperçu au cirque parmi la foule, il courut à lui et l’embrassa de la même manière.
Le Nord (Saint-Jérôme), 22 septembre 1881.
Cette petite bouteille, qui m’apparaît en être une de remède, provient du site de mon ancienne grange.