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Tous sous médication, allons donc

fillette nourissant les volailles

L’appétit des compagnies pharmaceutiques est bien connu. Et en ces années où le ministère de l’Éducation du Québec juge qu’un cinquième des élèves doit être considéré comme handicapé ou affecté d’un problème d’apprentissage ou d’adaptation, il est bien sage de se sortir le nez de l’eau. De remettre en question nos croyances, et de bien réfléchir sur les compagnies pharmaceutiques et les discours des ministères.

N’avez-vous jamais imaginé que le salut ne résidait pas dans la médication ou dans l’acceptation des dires des ministères ? Et que le trouble de déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité, par exemple, puisse être pure fiction ?

Il faut lire le compte rendu fait par le journaliste Louis Cornellier dans Le Devoir de la fin de semaine : Le TDAH est-il une fausse maladie ? Un médecin français se livre à une critique radicale de ce trouble, qu’il qualifie de «fiction». L’ouvrage dont parle Cornellier est celui du psychiatre et psychanalyste français Patrick Landman, Tous Hyperactifs ? L’incroyable épidémie des troubles de l’attention, qui vient de paraître à Paris, chez Albin Michel.

Cornellier conclut : Critique dévastatrice de l’obsession du profit des firmes pharmaceutiques, des dérives de la psychiatrie, des prétentions scientifiques de la neuro-imagerie et de notre propension à nous déculpabiliser en attribuant les difficultés de nos enfants à des causes biologiques, cet essai est un salutaire pavé jeté dans la mare de la mauvaise science.

Plutôt aller nourrir les poules avec nos enfants que d’avaler une pilule et croire à la véracité des propos des ministères.

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