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«La terre vit de toute sa hauteur»

vert jaune et orangeLe grand Fernand Dumont, homme délicat s’il en est, nous a laissé, par bonheur, toute une provision d’images, de thèmes, de sentiers, non seulement dans le cadre de son travail professionnel, mais aussi d’essayiste clairvoyant et de poète.

Il termine son recueil Parler de septembre, publié à L’Hexagone (Montréal, 1970), par quatre poèmes consacrés à L’aube. Voici le premier, celui qui lance les trois autres.

 

La terre vit de toute sa hauteur

Émue de n’être que la terre

Tout est semblable à soi

Et si fidèle à l’évidence

 

Le soleil vient de tourner le chemin

De ton ombre il va refaire ses désirs

La nuit frissonne et se couche

C’est Dieu qui s’éveille ou l’oiseau

À moins qu’ils ne parlent ensemble

Ou que ce soit la brise qui mente

Ou le grand coup de lumière

Qui met sa tête sur mon épaule

 

Sur Fernand Dumont, voir ce dossier de L’Encyclopédie de l’Agora pour un monde durable, qui contient, en particulier, un extrait vidéo de l’entrevue accordée à Raymond Charrette à la télé de Radio-Canada en 1970.

3 commentaires Publier un commentaire
  1. Ode #

    La terre vit de sa lumière
    Émue d’être faite de désirs
    Le soleil de sa hauteur
    Parle à la brise
    Ensemble ils nous éveillent à soi
    Où que ce soit

    Avec les mots de Fernand Dumont…..

    8 août 2015
  2. Jean Provencher #

    Merci beaucoup, Ode.

    8 août 2015
  3. Esther #

    Magnifique complément poétique, dame Ode…

    10 août 2015

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