Un livre pour le bon docteur Bolduc
Apparence que le monsieur, ministre de l’Éducation, va de gaffe en gaffe. Un livre pour enfants le ramènerait peut-être sur terre. Mais mon fils a eu une meilleure idée.
Plutôt que de chercher à le convaincre à son âge des bienfaits de la lecture, qui mènent d’ailleurs à l’écriture, pourquoi ne pas faire parvenir un livre québécois pour enfants directement à l’école primaire du quartier ou du village où nous habitons ?
Or, par bonheur, ma fille a étudié à l’école du quartier où je réside toujours, l’école Anne-Hébert, chemin Sainte-Foy, coin Brown. J’ai donc couru à la nouvelle Librairie du Quartier, 1120, avenue Cartier, tenue par trois beaux jeunes, pour me procurer ce livre bien sympa de Véronique Boisjoly et Katty Maurey paru à La Pastèque.
Chemin faisant, un lecteur à qui je racontais l’histoire, et dont les enfants ont aussi étudié à Anne-Hébert, m’a remis sept ouvrages de la collection «Premier Roman» de l’éditeur montréalais La Courte Échelle, des œuvres de Bertrand Gauthier, Gilles Gauthier, Marie-France Hébert et Sylvain Trudel, que je salue d’ailleurs, lui qui habite aussi le quartier.
Des enfants, eux, prendront bonheur à la lecture.
* * *
Vingt-quatre heures plus tard. Vous auriez dû voir les sourires qui m’ont accueilli à l’école Anne-Hébert.
Très belle initiative, Jean. Bravo. Mais la responsabilité publique n’est pas moins grande pour autant.
C’est certain, cher Mario. Absolument.
Et on ne lit jamais assez du Sylvain Trudel :)
Oui, du Trudel sous toutes ses formes.