La Vie puissante
Début juillet. Par ces grandes chaleurs. Jour sans vent. Partout des petits !
Un cerisier à grappes bien touffu s’agite soudain. Un insolent geai bleu à la chasse de plus petit que soi dans le feuillage ? Non. Plutôt quatre tout jeunes écureuils qui découvrent pour la première fois le bonheur de la sortie, essaient leurs dons d’équilibristes. Bientôt, l’un cherche à s’agripper à une branche trop petite pour lui et dégringole, puis opte pour une autre. Un second veut gagner le sommet, mais ce n’est guère mieux. Si un troisième se retrouve sur une branche déjà occupée, le quatrième s’impatiente quelques instants, mais reprend ses ébats. L’heure pour eux est à la joie, non à la guerre. Une beauté.
Tiens, moi qui n’avais que deux Tourterelles tristes depuis plus de deux mois, en voici cinq qui picorent dans le chardon tombé au pied des silos. La Vie fourmille.
Sur le terrain, je marche dans les petits. Tout autour de moi saute et saute. Tout ce qu’il y a de bondissant bondit. Cercopes, nymphes, sauterelles, criquets. Même le Mélanople birayé à l’état de nymphe (Melanoplus bivittatus, Yellow-striped grasshopper) bien jeune encore, non précisé, quasi transparent, est occupé à ses premiers ébats dans l’herbe haute. J’aime ces débuts qu’il propose.
Un jour, on s’en ira peut-être, ayant fait des fous de nous, incapables de dominer notre paranoïa. Mais la Vie alors, c’est certain, saura se passer facilement de l’espèce humaine et poursuivre ses jours.
Un problème technique semble affecter la fonctionnalité du « clic » sur j’aime relié à Facebook… Est-ce réparable docteur ? J’aime beaucoup ce texte mais ne peut le laisser savoir autrement qu’en commentant…
Merci beaucoup, chère Esther. Il y a problème, en effet. Je vais demander à mon docteur, celui qui m’assiste dans la bonne marche de ce site, où se trouve le mal.
Si j’en crois ce que je vois, le docteur est passé… tout en changeant le fonctionnement du « j’aime », qu’on doit maintenant confirmer…
Merci, Âme !
Les points de suture du docteur n’ont pas tenu…
Étonnant, chère Esther. De mon côté, ça semble réparé. Lorsqu’on agrandit une image, on ne voit plus apparaître, comme auparavant, en surimpression le «J’aime» de Facebook. Votre problème était donc tout autre ?
Si je clique sur le « j’aime », le chiffre 1(supposons que je sois la première à ‘aimer ») apparait avec le petit crochet à la place du « f » de Facebook, puis disparait dans la seconde…
Oups, il va falloir faire à nouveau appel au docteur. Mais, le sachant maintenant en vacances, je crains qu’il faille compter deux semaines pour son retour. N’étant pas abonné à Facebook, je ne comprends malheureusement pas votre propos, chère Vous.
Pour compliquer le tout, je peux « aimer » d’un clic certaines de vos publications, mais pour d’autres, c’est carrément impossible. Doit y avoir un mauvais sort…
Vraiment, il y a un sorcier de caché quelque part !