Aujourd’hui, sur le babillard (seconde partie)
Chez moi ? Grand vent d’ouest. Journée froide. Comme les arbres abondent, je suis protégé de ce vent, mais j’aperçois bien au loin cette grande poudrerie.
Les oiseaux ? Tous les mêmes. Une véritable pluie de noirs, cette fois-ci; leurs grands concerts sont commencés aux quatre coins de l’arche. Ils semblent vivre le bonheur. Mes sizerins, toujours mes sizerins. Et les autres : les pics, les mésanges, quelques hudsoniens, un junco, deux tourterelles tristes, quatre ou cinq étourneaux, et qui encore. En bordure de la route, tiens ! un Pluvier kildir, le premier de la saison. Il est en son temps; dans le passé, je l’avais même déjà aperçu à cinq reprises en mars.
Et, pas très loin, deux chevreuils, curieux. Un adulte et l’autre quasi deux fois moins haut sur pattes. Des beautés.