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Articles de la catégorie ‘Le vent’

De « La Source grecque »

La grande Simone Weil, l’exigeante Simone Weil s’est beaucoup abreuvée à la Grèce antique.

Ouvrière en 1936, elle écrit à son patron, le directeur de l’usine :

Je me demandais avec inquiétude comment j’arriverais à prendre sur moi d’écrire en me soumettant à des limites imposées, car il s’agit évidemment de vous faire de la prose bien sage, autant que j’en suis capable… Lire la suite

De L’Étoile du Nord, à Joliette

Les campagnes se plaignent, il vente mais il ne pleut pas, mauvaise température pour la végétation.

 L’Étoile du Nord, 19 juillet 1888.

Les vents de la Gaspésie

On trouve deux régions en Gaspésie, celle du nord et celle du sud. Comment donc se démêler dans les vents qui soufflent sur la péninsule ? Jean-Charles Langelier a la réponse.

La région du nord, exposée aux vents plus ou moins froids du septentrion ainsi qu’au voisinage des eaux refroidies par le courant du Labrador et des glaces qui entrent dans la partie nord-est du golfe par le détroit de Belle-Île, est un peu plus froide que celle du sud. Lire la suite

Savez-vous que les tremblements de terre font chanter les fils télégraphiques !

Tout le monde connaît le bruit caractéristique — une espèce de bourdonnement accompagné de sonorité cristalline, comme celle de la harpe éolienne — que font entendre quelquefois les fils télégraphiques dans la paix de la campagne.

Le vulgaire croit que c’est l’électricité qui passe. Lire la suite

Montréal étouffe !

Pour la première fois depuis cinq jours, le thermomètre est descendu plus bas que 80, il s‘est maintenu au maximum de 78,6. […]

Et ce qui rendait plus insupportable cette atmosphère, c’est que pas un vent, pas un souffle, ne s’est élevé de l’après-midi ou de la soirée. Lire la suite

Quelle histoire ! Ça brûle partout !

Et la ville de Montréal en voit les effets.

Vers 1 heure hier après-midi, un brouillard jaune sale descendit sur la ville et la campagne, noyant tout dans son opacité ouateuse.
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Il y a des mois de mai dont on se souviendra longtemps

Le printemps de 1907 tient à conserver le record du froid. Lire la suite

« La Fileuse »

Jean Charbonneau (1875-1960), poète dramaturge et essayiste, a joué un rôle majeur dans le monde des lettres québécois à la fin du 19e siècle et au 20e siècle. J’ai tant cherché une anthologie de ses principaux textes, mais toujours ai fait chou blanc. Aucun bouquiniste n’a pu me dire que ça existait. Et sans doute que ce poète ne courait pas les journaux et les journalistes. Lire la suite

Toujours, le temps qu’il fait monopolise les conversations

En 1903, voilà des jours et des jours sans pluie. Certains sont heureux, d’autres, pas du tout.

Cette température idéale fait la joie des citadins, des oisifs, des promeneurs et promeneuses qui ont de nouvelles toilettes fraîches et élégantes à lancer, à étaler. Le gaz, la tulle et les toiles transparentes sont à l’ordre du jour dans le monde féminin, tandis que chez le sexe pas beau, les chemisettes (shirt-waists) dont on a tant parlé, il n’y a pas cent ans, sont sur le point d’envahir l’asphalte. […] Lire la suite

Que la condition de têtard est exigeante !

Une mare est une étendue d’eau de faible surface et de peu de profondeur alimentée seulement par la neige fondue et la pluie. Lire la suite