Le retour du chat après une longue absence à nouveau
Les excréments près de la maison me laissent croire à la présence, encore une fois, d’un raton laveur, sans doute attiré par les graines de tournesol noir tombées au sol.
Une première fois, il s’en était pris au chat, lui laissant des marques au visage. J’avais hâte de revoir à nouveau le félin, craignant que le raton lui ait laissé de nouvelles balafres.
Finalement pas du tout. Je crois que le chat sait maintenant qu’il faut fuir lorsque se présente la bête. Il gagne un endroit sur le terrain, probablement dans la portion forestière, et se terre, espérant que l’autre disparaisse.
J’imagine bien que ça ne doit pas être des nuits reposantes, pour un animal comme le chat qui, en règle générale, aime dormir la nuit.
Voici maintenant où j’en suis. D’abord, je suis heureux de savoir que le chat ne résiste pas au raton et préfère fuir, plutôt que d’être blessé.
Puis, René, un grand ami, me propose sa cage à raton pour attraper l’animal et aller le perdre au diable vauvert, à des kilomètres d’ici.
Par ailleurs, j’aimerais savoir où se cache le chat lors de la visite du raton. Voici pourquoi.
Je reçois une offre d’une seconde niche d’un homme sympathique de Saint-Agapit qui a construit une petite habitation féline, où il espérait qu’au moins un de ses quatre chats y réside. Ses chats ne sont absolument pas intéressés et logent dans son garage. Le sympathique personnage est prêt à me donner cette niche moyennant une copie de mon livre Les Quatre Saisons dans la vallée du Saint-Laurent.
Si je trouve le lieu où se blottit le chat sur mon grand terrain, dans la partie forestière sans doute, j’y placerais cette seconde niche montée sur des blocs de béton, et contenant à l’intérieur deux coussinets. Et j’amènerais le chat en prendre connaissance pour un refuge éventuel. Là, il pourrait peut-être mieux dormir la nuit.
Le raton laveur n’est pas une bête de forêt. Et, dans le rang, on me dit que, dès que le maïs va germer, le raton ne me visitera plus pour manger du tournesol noir au sol.
Les images que je vous propose ici furent prises hier. Le chat a très bien mangé et il a beaucoup dormi à l’endroit qu’il préfère le plus, la galerie avant de la maison.
Voilà une autre belle histoire du Pays des Bois-Francs, tout près des Appalaches, ce frisson de montagnes qui depuis extrêmement longtemps résiste à la dérive des continents.
Bonjour M. Provencher,
Bien contente de lire ce compte-rendu..
C’est vraiment un suspense que nous fait vivre Juliet!
Un épisode à la fois. Heureuse de son retour!
Bon printemps!
Josée
P.S. Mon bruant chanteur est arrivé le même jour que le vôtre!
De ma centaine de sizerins, il n’en reste qu’un.
Merci beaucoup, Madame Campeau.
Ce chat est vraiment une très bonne bête. J’étais fort heureux de le retrouver avec tous ses morceaux, sans avoir été attaqué.
Pour les sizerins, il va falloir écrire un billet que je mettrai en ligne pour la nuit prochaine, car je crois qu’il se passe quelque chose dans ce monde de sizerins.
Heureux printemps à vous.